Les obligations d'entreprise sont attrayantes
Bruno Heusser
Marchés financiers
Retour à l'aperçu
Article suivant
- Fin de la phase de taux d'intérêt négatifs ; Obligations avec des rendements attractifs
- Les primes de risque de crédit pour les obligations d'entreprise sont exceptionnellement élevées
- Amélioration du sentiment du marché : Économie forte et approvisionnement en énergie garanti
- La dynamique du marché avec une forte demande pour les corporates entraîne une nouvelle hausse des prix
- Une performance de 8% pour les obligations d'entreprise réaliste en 2023
- Fin de la phase de taux d'intérêt négatifs ; Obligations avec des rendements attractifs
- Les primes de risque de crédit pour les obligations d'entreprise sont exceptionnellement élevées
- Amélioration du sentiment du marché : Économie forte et approvisionnement en énergie garanti
- La dynamique du marché avec une forte demande pour les corporates entraîne une nouvelle hausse des prix
- Une performance de 8% pour les obligations d'entreprise réaliste en 2023
La normalisation de la politique monétaire a enfin permis d'obtenir à nouveau des rendements positifs pour les obligations. Les obligations d'État à dix ans en CHF rapportent 1,3%, et les titres en EUR à 2,3% et les obligations en USD à 3,5% sont encore plus intéressants. Les spreads de crédit sont très élevés par rapport aux normes historiques, à 1,5 % pour la dette investment grade en EUR (graphique 1). Dans le contexte de perspectives de croissance plus fortes et de la baisse des prix de l'énergie, nous pensons que la prime de risque de crédit reviendra aux niveaux d'avant la crise ou à moins de 1 %. Les taux d'intérêt positifs, les spreads de crédit élevés et les gains en capital grâce à la normalisation des primes de risque impliquent une espérance de performance de 8 % en 2023 pour un portefeuille largement diversifié d'obligations d'entreprise EUR. Cela reste un bon point d'entrée.
La vue ci-dessus résulte des entrées record dans les portefeuilles d'obligations depuis le début de l'année. Comme toujours au début d'un nouveau cycle, la liquidité limitée des obligations d'entreprise est un catalyseur clé pour une nouvelle hausse des prix au premier trimestre 2023. Le graphique suivant montre que les sorties de fonds des années précédentes sont actuellement compensées dans une large mesure.
L'oiseau précoce attrape le ver !
Télécharger l'article (en allemand) en pdf